Avez-vous un rêve de voyage ?
Cette envie de partir de chez soi pour goûter à l’ailleurs.
Parfois c’est pour le bout du monde, parfois c’est juste dans la ville d’à coté.
Il y a des gens pour qui faire ce pas semble facile et naturel. Il y a aussi ceux pour qui l’idée est juste inconcevable. Puis, il y a ceux qui fantasment de prendre les voiles, mais qui hésitent devant le changement, face à l’inconnu.
La peur d’être confronté à ce qu’on ne connait pas. L’angoisse de quitter ce qu’on connait.
C’est ce qu’a vécu Nicolas Galli du blog developpersaconfiance.com. Sur les quelques dizaines de minutes que je partage avec vous ici, il va parler du déclic qui lui a fait décider de vivre le voyage de ses rêves, en Amérique du sud.
Il nous raconte son parcours et comment il a pu dépasser sa peur de l’inconnu.
Quand la distance ne compte pas…
Je ne connaissais pas personnellement Nicolas. Nous avions juste eu l’occasion d’échanger quelques messages textes avant cette rencontre virtuelle. Il était au debut de sa journée, fraîchement préparé à entamer sa matinée alors que j’avançais dans mon après-midi de fin d’été. La magie d’internet nous a permis cette rencontre pour un moment d’échange très convivial.
Comme promis dans la conversation, je vous mets ici le lien pour découvrir son carnet de voyage dont j’ai extrait cette petite selection de photos. D’ailleurs, toutes les photos qui illustrent cet article sont issues de ce carnet.
Pourquoi avons nous peur de l’inconnu ?
Est-ce que vous aussi en parcourant toutes ces belles photos, avez réalisé que les choses aussi merveilleuses qu’elles puissent être peuvent être source de frayeur quand on ne les connaît pas encore.
Dans un registre different du voyage, peut-être que comme moi vous avez des anecdotes de votre enfance où vous aviez peur de regarder sous le lit ou peut-être étiez-vous terrifié å l’idée d’ouvrir un vieux placard lorsque vous ne saviez pas ce que vous alliez y trouver.
La peur de l’inconnu est une des peurs fondamentales qui concernent la grande majorité d’entre nous. C’est une émotion causée par l’absence d’informations suffisantes pour adapter notre comportement face à notre environnement et une situation nouvelle. Elle sera donc plus ou moins soutenue selon notre niveau de tolérance à l’incertitude. De plus, comme l’incertitude constitue une des principales sources de stress (vous pouvez en savoir plus dans mon article sur les 4 stresseurs), la peur de l’inconnu sera de ce fait un stresseur plus ou moins important selon les personnes.
Comme toutes les peurs fondamentales, elle peut être aussi salvatrice que paralysante lorsqu’on perçoit un potentiel danger dans ce que nous devons affronter – qu’il s’agisse d’une menace réelle ou d’un risque que nous surévaluons.
Vous aurez prochainement ici un article plus complet avec des exemples précis pour aider les personnes concernées à mieux comprendre cette peur et leur fournir des outils simples pour la vaincre.
Et vous Cher Lecteur, Chère Lectrice ou Auditeur-Auditrice ou les 2 ? Haha !
Dans quelle mesure avez-vous peur de l’inconnu ? Avez-vous un rêve de voyage à realiser vous aussi ?
J’ai écouté le podcast au complet et outre le fait d’avoir ressenti un grand plaisir à t’entendre ma chère Vero, l’un des propos de Nicolas m’a interpellé. Il dit «qu’on vit avec environ 20% des choses que l’on entasse chez soi. » C’est tellement vrai ! Les déménagements sont des bons moyens pour se débarrasser de pas mal de choses superflues. Et puis, quand on déménage dans un autre pays, c’est une aventure, une nouvelle peur de l’inconnu à surmonter…
Merci Laetitia ! Je me suis aussi faite la réflexion sur la quantité de choses que nous avions en notre possession lorsque nous avions déménagé d’une maison nord-americaine à un appartement japonais. On avait réduit nos meubles et objets divers, de plus de la moitié et je me rends compte maintenant qu’on pourrait encore se passer de la moitié de ce qu’on a gardé. On finira peut-être par pouvoir tout mettre dans un sac à dos aussi. Même si une imperceptible peur de l’inconnu nous pousse à nous parer à toute éventualité en conservant « l’objet qui va bien ». Alors on garde le « au cas où », surtout quand on change de pays.
Merci pour cette interview ! Cela me rappelle que c’est l’une de mes peurs qui m’a fait prendre la décision de vivre la vie qui me convenait…
J’adore les voyages et faire le tour de l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale est l’un de mes rêves. Alors j’espère un jour pouvoir le réaliser 🙂
Merci Nicolas et Véro pour cette entrevue inspirante 😀
Merci Sandra pour ton commentaire ! Comme quoi la peur peut nous guider vers ce qui nous convient le mieux lorsqu’elle ne nous immobilise pas dans nos choix et nos projets. Bravo à toi pour avoir osé agir avec (ou malgré) ta peur.
Je te souhaite de realiser ton rêve de voyage en Amérique du Sud. Qui sait, on se croisera peut-être parce que c’est un voyage qui me fait aussi rêver 😄
Quel beau voyage. Ca fait rêver. Une vraie expérience avec soi même. Merci Nicolas et Véro pour ce podcast et ce récit inspirant.
Merci Luc d’avoir pris le temps de partager ton commentaire. Je suis de ton avis que dans un voyage en solo comme ça, la première rencontre est celle avec soi-même. Toute une expérience !
Un immense merci!!!!! Nicolas ton histoire est vraiment inspirante. Ça me ramène à mes voyages passés et rallume l’envie de visiter l’impossible.
« Visiter l’impossible », c’est bien inspirant ça aussi ! Je suis ravie de lire les envies que ce partage à travers ce podcast a pu faire naître. Merci David d’avoir pris le temps de laiser ton commentaire !
Merci pour cet interview Véro et Nicolas qui encourage à suivre ses rêves et à surmonter ses craintes… on se crée souvent des peurs, injustifiées au final . Malgré ça il faut s écouter, se faire plaisir et croire en ses capacités d adaptation 🙂
Complètement d’accord avec toi ! Un rêve devrait rester dans sa plus pure défition et ne pas être limité par nos craintes. Comme tu dis, on s’adaptera toujours quand on voudra réellement le réaliser. Merci Laura pour ce petit rappel ! 😊
J’ai beaucoup aimé écouter la entrevue et le contenu de ton blog! Vraiment, on a trop de chose à découvrir sur nous même et dans le monde! Je suis brésilienne et j’ai jamais dormi dans un hamac – il y a un monde different tant près, quant loin – il faut être curieuse.
C’est vrai qu’on a tendance à expérimenter plus de choses et essayer de plus découvrir lorsqu’on est dans un autre pays que le sien. Peut-être parce qu’on a l’impression de déjà bien connaître chez nous. Je suis de ton avis que c’est important de rester curieux, qu’on soit proche ou loin de chez nous. Merci Luciana pour ton commentaire !
Merci pour ce partage Vero et Nicolas! Super intéressant!