Dans les périodes de transition de vie, face aux changements qui se dessinent, il est normal d’avoir des doutes face aux choix qu s’offrent à nous. Devant l’inconnu, on peut avoir peur d’agir et alors succomber à l’envie de tergiverser.
Comme on ne change que ce dont on a conscence, je vous propose d’identifier ici les différents pièges à reconnaître pour en finir avec la procrastination.
1 – Les excuses
Sûrement le plus grand piège ! Le cerveau humain a inventé le concept des excuses pour justifier le fait d’avoir fait ou pas quelque chose. C’est un concept basé sur la déresponsabilisation qui cache parfois la peur d’agir, par manque de confiance en soi.
Si vous avez tendance à vous trouver des excuses pour ne pas vivre vos rêves, je vous propose de découvrir ce post sur le poème “The Dash” (le trait d’union) de Linda Ellis. Vous y trouverez peut-être votre raison de mettre fin à la procrastination.
2 – La recherche du plaisir immédiat
Aujourd’hui, dans nos sociétés ultra connectées où l’information circule à la vitesse de l’éclair, le temps est devenu une succession de minutes scrollées, likées et évaporées au bout des clics qui remplissent nos journées. Alors, nous oublions de le prendre.
Quelle conséquence ?
Les choses doivent se passer vite. Les livraisons ne sont plus guettées au portail durant des jours entiers, la norme glisse vers la livraison dans l’heure.
Les heures des mijotés sont devenues trop longues, alors on les a remplacées par quelques secondes au micro-ondes.
En un clic, nous pouvons accéder à de quoi nous nourrir, nous vêtir, nous véhiculer et même à qui aimer.
Nous vivons l’avènement du plaisir immédiat où le clic au bout des doigts est devenu roi.
Tranquillement, nous désaprenons le désir et l’effort. Tout doit venir à point à celui qui ne veut attendre. Alors, lorsque les résultats d’un projet risquent de prendre du temps à arriver, on va entreprendre autre chose. Une autre activité qui amènera une jouissance plus rapide. C’est la course à la dopamine. Les tâches qui n’apporteront pas la dose immédiate seront reportées, reléguées au temple de la temporisation.
3 – La peur de l’imperfection
La petite voix nous dit que nous ne sommes pas prêts pour réaliser ce qui nous tient à cœur. Elle nous répète aussi que ce n’est pas le bon moment.
Et comme elle sait bien s’y prendre cette petite voix, elle nous chante de jolies berceuses qui nous endorment dans notre situation en attendant le moment parfait. Vous savez ce moment où tout est parfaitement comme cela devrait être dans le meilleur des mondes.
Avec un peu de chance, on croisera peut-être le déclic. Notre déclic. Ce déclic qui naît souvent d’un choc.
Mais en attendant la perfection, le temps continue de passer.
La vie, ne procrastine pas et qui l’aime la suive !
4 – La peur de la responsabilité
L’homme est un animal social dit-on. Pourtant, dur dur de vivre en société parfois. On peut avoir peur d’être jugé pour nos erreurs alors, on va éviter de prendre des responsabilités pour ne pas s’exposer au regard des autres.
On craint d’être confronté à la désapprobation sociale et au rejet. Alors on va tergiverser. Les responsabilités, ce sera pour demain ou peut-être pour une autre vie. On verra.
5 – L’anxiété de perdre ce que l’on a
On sait ce qu’on laisse mais on ne sait pas ce qu’on va trouver. Voilà, la difficulté même de prendre une décision pour le changement.
Pourquoi tenter l’inconnu quand on peut s’arranger avec ce qu’on a sous la main, même si on n’y trouve pas notre pleine satisfaction. Tenter de trouver le bonheur en procédant autrement ? Ce sera pour demain. C’est aussi cela le piège de la procrastination.
Si vous n’avez pas envie de vous laisser piéger, découvrez comment oser décider dans l’incertitude.
6 – La peur du succès
De tous les pièges, celui-ci est le plus subtil. Qui pourrait imaginer que l’on puisse craindre son propre succès ?
Pourtant agir pour son succès c’est oeuvrer vers une transformation.
Ne vous avais-je pas dit que le cerveau n’aime pas les changements ? Et quand le cerveau n’aime pas, toute notre intelligence sera mobilisée pour éviter la menace que représente ce changement.
Par conséquent, on va déployer la stratégie de l’autosabotage.
Et cela peut se traduire par une opportunité que l’on refuse, pour ne pas aller au-delà de ce qu’on pense pouvoir contrôler ou encore une chance que l’on occulte par peur que cela fonctionne et nous éloigne de ceux qu’on aime ou de nos valeurs.
Le succès fait rêver, mais il peut aussi intimider et ce, même avant qu’on ne le rencontre. Ceci est dû à la force de nos croyances limitantes. On se restreint, on se cantonne, on se fixe soi-même des limites à notre propre accomplissement.
D’ailleurs, y avez-vous déjà pensé ? Peut-être freinez-vous votre accomplissement personnel ?
7 – La peur de finir ce qu’on a commencé
Cette crainte-ci, c’est le « syndrôme des bâtisseurs de cathédrales ». Après des années entières à se dévouer corps et âme à la construction d’un édifice, avec la sensation de s’être investi pour un chef d’oeuvre, comment se sevrer de la sensation de bâtir et de contribuer à quelque chose de grandiose ?
Tergiverser pour ne rien faire de nouveau permet alors de faire durer le plaisir de contempler ce qu’on a déjà bâti.
C’est aussi s’accrocher aux réussites du passé pour ne pas avoir à oser tenter l’avenir. Alors, on reporte les nouveaux projets au lendemain.
8 – Les jeux de pouvoirs
Faire traîner un dossier sur lequel on a l’expertise ou la responsabilité. Ne pas échanger des informations en notre possession. Tout cela constitue une forme de procrastination pour garder la sensation de détenir du pouvoir. C’est là une manifstation certaine d’un manque de confiance en soi et d’un fort besoin de reconnaissance qui n’a pas été comblé.
La délectation qui naît des jeux de pouvoirs fait d’ailleurs partie des plaisir immédiats. Mais, c’est un piège dont les répercussions peuvent être difficiles à vivre sur le long terme, notamment à travers la détérioration de nos relations.
9 – La peur de vivre des émotions désagréables
Pas facile à dépasser, quand on sait que notre système interne pour la survie va tout faire pour nous éviter la douleur. Parce que les émotions désagréables, c’est de la douleur. Dumoins, tant qu’on n’a pas appris à accueillir nos émotions avec tous les message qu’elles nous portent. Alors, on temporise, on reporte au lendemain ce que l’on pourrait ressentir le jour même, au risque de l’amplifier et de nous rendre la tâche encore plus difficile plus tard.
Mais heureusement, comme pour tout, on peut se détacher de nos habitudes inefficaces et en adopter de nouvelles.
Je vous invite à prendre quelques minutes pour peut-être trouver ici, votre propre solution à comment vivre avec les émotions.
Où en-êtes vous aujourd’hui ?
Si vous vous sentez pris dans l’immobilisme et que vous avez pu identifier le piège qui emprisonne vos actions, alors, bonne nouvelle, vous êtes sur la bonne voie pour en fnir avec la procrastination.
La prise de conscience que quelque chose ne va pas est le premier pas vers le changement.
Le mileu de la vie est un moment parfait pour oser agir et révéler notre transformation intérieure.
Que vous décidiez de faire le chemin seul ou accompagné par un coach personnel, c’est le moment de vous épanouir dans l’action, en toute confiance.
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