Comment ne plus avoir peur du regard des autres : 5 clés pour réussir
« Qui veux-tu être quand personne ne te regarde ? »
Vous êtes-vous déjà posé cette question lorsque vous aviez peur du regard des autres ?
Lorsque nous manquons de confiance en soi, nous tendons à accorder beaucoup d’importance à ce que les autres pourraient penser, souvent par crainte d’être jugé.
Ceci est tellement ancré dans le câblage humain, que ce rapport aux considérations de nos semblables a tendance à guider des choix cruciaux dans notre histoire personnelle.
C’est une des raisons pour lesquelles on peut se retrouver à vivre des années qui ne correspondent qu’à ce que notre analyse du regard des autres nous dicte. Une vie qui ne parle pas le langage de notre cœur. Une vie qui se passe à côté de celle que l’on n’ose pas. Une existence élaborée pour plaire aux autres, mais oubliant les options pour être aimée de nous-mêmes.
Dans ces situations, on va rester dans une zone de confort sociale. On peut alors se sentir profondément mal à l’aise avec notre propre image et gruger petit à petit notre estime de soi.
Pourquoi le regard des autres nous importe-t-il tant ?
Un poids auquel on se plie
Le regard des autres peut être un poids. Il peut être ressenti comme une pression à laquelle notre petite voix intérieure a tendance à ne pas résister.
Imaginez un instant tous ces métiers choisis pour ne pas déplaire aux parents. Toutes ces longues études achevées pour ne pas décevoir la famille. Ces culpabilités sur l’allaitement tardif ou le biberon précoce.
Ces orientations sexuelles refoulées pour ne pas se sentir rejeté par son entourage.
Ces burnout subis par peur de dire non et pour éviter la désapprobation de son environnement professionnel.
Ces angoisses de ne pas être assez.
Ces peurs d’être trop.
Une peur ancestrale
Avez-vous remarqué que ces choix liés au regard des autres sont pour la plupart associés à une grande peur qui peut nous envahir, quel que soit notre milieu social, notre âge ou notre genre. En tant qu’être social, nous avons peur du rejet.
De ce fait, nous cherchons à nous conformer au désir du groupe, afin de ne pas être écartés de la communauté. Ce réflexe inscrit dans l’ADN humain était incontestablement nécessaire au temps des cavernes et des bêtes féroces. À cette époque, l’isolement était la meilleure garantie pour se retrouver sans défense et succomber à d’éventuelles attaques extérieures.
Mais de nos jours, vous êtes sûrement de mon avis si j’avance que nos chances de survie malgré le rejet de ceux qui nous entourent sont quand même bien meilleures. Ouf !
Pourtant, cette peur du regard des autres est toujours présente. Notre petite voix peut nous le rappeler encore et encore.
Alors, comment se détacher de ce fameux regard des autres ?
Attention
Avant de vous proposer des solutions qui peuvent fonctionner pour vous, je tiens à préciser que les conseils que je prodigue sur ce blog ne s’adressent pas à vous si votre peur du regard des autres est une peur phobique. Dans le cas des personnes souffrant de la blemmophophie par exemple, la phobie du regard des autres peut paralyser leur quotidien et générer beaucoup d’anxiété dans les différents domaines de leur vie. Dans ces cas, il est toujours important de consulter des professionnels de la santé.
Si votre peur n’est due à aucun trouble qui affecte votre santé, mais seulement au manque de confiance en soi ou à de la timidité, ce qui suit va vous aider à enfin réussir à vaincre la peur du regard des autres et vous détacher de la crainte du jugement.
Sans plus attendre, (quel suspens n’est-ce pas ? 😄) voici les solutions :
Claire du blog heureuxcoach.fr a rassemblé, sur ce thème, plusieurs témoignages et articles de personnes aux parcours divers. Vous pouvez aussi lire son résumé de l’œuvre, dont le titre parle de lui-même, « Avoir le courage de ne pas être aimé », des auteurs japonais Ichiro Kishimi et Fumitake Koga.
Quant à moi, je vais vous proposer ici 5 astuces qui pourront vous y aider.
Parce que pour l’avoir vécu, je sais qu’il est possible de réussir à être et agir librement, sans sentir ce poids de l’extérieur qui peut nous plomber à l’intérieur.
La première est un pilier du développement personnel. Les autres sont inspirées des « 4 Accords toltèques » de Don Miguel Ruiz. Cet ouvrage est un condensé de bon sens qui nous garde les pieds sur terre, même si nos pensées s’envolent. Je ne peux que vous le recommander si vous n’avez pas encore eu l’occasion de le lire.
Comment faire pour ne plus avoir peur du regard des autres ?
1 — Apprendre à bien se connaître et à s’accepter pour oublier le regard des autres
Se connaître est bien plus qu’une astuce. C’est la base pour être bien avec soi et avec les autres.
Lorsqu’on connaît nos forces et nos vulnérabilités, nous connaissons aussi notre valeur. On est alors moins enclin à attendre les avis des autres sur notre personne. Cela nous rend moins sensibles aux critiques et nous détache de la recherche de validation extérieure, pour oser être qui l’on est.
Dans mon cas, je me suis posée bien des questions sur le fait de m’intéresser à des dizaines de choses à la fois alors que les gens autour de moi étaient tous capables de se concentrer et de s’investir sur un unique sujet. En apprenant à mieux me connaître, j’ai découvert que cette spécificité dans mon fonctionnement était loin d’être un défaut que je devais corriger pour ressembler aux autres.
J’y puisais en fait ma capacité à m’adapter à bien des situations, aussi bien professionnelles que personnelles.
De l’incertitude sur ma personnalité, à me sentir dans ma zone de zen, en m’acceptant telle que je suis, il n’y avait qu’un pas. Et ce pas, je l’ai franchi pour m’affranchir du regard des autres.
C’est pourquoi je vous encourage à prendre le temps de vous connaître.
Car, même sous les traits que nous apprécions le moins de notre personne, il peut se cacher des petits trésors qui contribuent à notre bonheur.
Accueillir ces particularités est une formidable occasion de se détacher du regard des autres, pour nous épanouir dans notre unicité.
2 — Avoir une « parole impeccable » pour soi et envers les autres
Lorsqu’on utilise des superlatifs sur soi, on essaie de valider une croyance que nous avons sur nous-mêmes. Se trouver nul ou extraordinaire est une manière de se substituer au regard des autres en se jugeant soi-même. C’est en quelque sorte devancer ce que l’on craint ou que l’on souhaite entendre des autres. Ne pas se juger est une façon de s’autoriser à être soi et de s’accepter tel qu’on est, dans notre ombre comme dans notre lumière.
S’entraîner à avoir une parole impeccable avec soi permet également de le faire facilement avec notre entourage. C’est une habitude saine pour arrêter, nous aussi, de juger nos prochains. Ne dit-on pas qu’on ne voit chez les autres que ce que l’on porte en nous ?
C’est comme les sourires qui se communiquent. Plus notre regard est bienveillant vers l’extérieur, plus nous ressentons de la bienveillance en retour.
3 — Ne prendre que ce qui nous appartient
L’un des accords toltèques souligne l’importance de ne rien prendre personnellement.
En effet, la richesse et la variété des expériences possibles font en sorte qu’il existe autant de réalités et de vérités que d’individus. Par conséquent, chacun de nous ne peut cautionner que ses propres choix.
Prendre personnellement ce que les uns peuvent penser, c’est adopter leurs vérités sans avoir vécu leurs expériences. C’est donc une attitude biaisée dès le départ.
En somme, les points de vue des autres et leurs démarches de les exprimer n’incombent qu’à eux-mêmes. Ainsi, avant d’accepter de vous laisser intimement affecté par ces derniers, demandez-vous si ce qui vous parvient vous appartient.
Tout comme vous refuseriez de récupérer chez vous des objets qui ne sont pas les vôtres, abandonnez aussi à la porte les mots qui n’ont rien à faire dans votre cœur.
4 — Préférer poser des questions plutôt que de supposer des réponses
Se détacher du regard des autres, c’est aussi oser exprimer ses besoins. Don Miguel Ruiz propose de ne faire aucune supposition. Avec 7 milliards d’individus sur la planète, il subsiste autant de variantes possibles pour la réponse à une question.
Ainsi, avant d’imaginer tout ce que les autres peuvent penser, si leur avis vous importe dans votre progression, envisagez de le leur demander. Tout simplement.
Vous pourrez ainsi spécifier en quoi c’est important pour vous et ce que vous attendez précisément de leur part. Vous apprécierez d’autant plus le contenu de leurs réponses.
5 — Faire de son mieux et se détacher du regard extérieur
Des quatre accords toltèques, celui-ci est sans nul doute celui que je préfère.
Lorsqu’on manque de confiance en soi, l’action peut s’avérer être un remède des plus efficaces. Du moment où on est dans le faire, on n’a pas le temps de cogiter sur ce qui pourrait être.
Aussi, quand on fait de son mieux, on s’offre l’opportunité de ne rien regretter et la petite voix intérieure effectue une pause.
C’est un moment où l’on se concentre pour poser notre attention sur le présent et profiter de l’instant. Ceci, sans se soucier des considérations extérieures, ni pour le passé ni pour le futur.
Voilà donc les 5 clés qui vous aideront à ne plus avoir peur du regard des autres :
- Apprendre à bien se connaître et à s’accepter
- Avoir une « parole impeccable » pour soi et envers les autres
- Ne prendre que ce qui nous appartient
- Poser des questions plutôt que suposer des réponses
- Faire de son mieux
Je vous invite à prendre celle qui vous parle le mieux et à essayer de réellement l’appliquer dans votre quotidien. Vous verrez assez vite la magie de la transformation de votre rapport au regard des autres.En instaurant de petites habitudes dans la pratique de ce genre d’exercices, on se rapproche progressivement de la personne que l’on désire vraiment être.Parce que cette question pourrait demeurer celle de toute une vie, dans nos parcours effrénés, n’oublions pas de nous arrêter de temps en temps pour y penser : « Qui veux-tu être quand personne ne te regarde ? »